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Zoot woman
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Distribution
: Wall of sound |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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La musique que contient un disque éponyme, est-elle la véritable nature d’un groupe qui se dévoile enfin ? Si oui, et après écoute de ce disque, on pourra prétendre que Zoot woman n’est pas le groupe agréable mais superficiel qu’on a cru, n’est pas le trio efficace mais sans perspective qu’on pensait. Non, Zoot woman sait aussi donner à son électro devenue électro-pop, quelques aspérités bienvenues ("Grey day"). En mélangeant les choses apprises chez New-Order (derrière le sucre, les épices) ou chez Duran Duran (derrière la maquillage, une vraie singularité) à une clairvoyance toute personnelle, ils s’ouvrent des fenêtres vers un monde fait de sens, un univers vivant plus que synthétique ("Gem", "Hope in the mirror"). C’est cela, qu’on pouvait reprocher jusqu’à présent aux Zoot woman. Avec cet album, ils dévient vers une musique vicieuse qui assimile le groove à de la mélancolie, le rythme à du désespoir. Un disque qui fait danser de travers, une larme au coin de l'oeil ("Half full of happiness"). Décidément « Zoot woman » est un bon disque bancal et malade, un disque comme on les aime qui, bien que totalement plongé dans les années 80 ("Useless anyway") n'en demeure pas moins d'une belle modernité. |
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Extrait de l'album |
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