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Wolfmother
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Producteur
: Non disponible |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Le rock'n'roll aux tonalités autant heavy que psychédéliques des Australiens de Wolfmother, rencontre improbable entre AC/DC, Yeah yeah yeahs et les who, se déverse sur nous comme une coulée de lave en fusion (« Woman »), comme un troupeau de bison en furie qui nous fonce dessus, qu'aucun obstacle ne peut arrêter. Ce disque est énorme, brûlant (« Dimension »). Après lui, ne reste qu'un désert sinistre où tape un soleil de plomb cherchant à nous faire perdre connaissance par déshydratation. Il est un bouillonnement incessant d'électricité aux voltages très élevés. Un bref contact nous foudroie immédiatement. Un bouillonnement qui aurait pu être écrit il y a trente cinq ans mais qui même aujourd'hui à un effet hallucinogène. En regardant derrière, Wolfmother parvient à ouvrir des portes sur le présent par une énergie blanche inoubliable. Sans chercher à redorer le blason du hard-rock mais en se servant pernicieusement de ses bases crades et sombres, Wolfmother livre avec ce premier album éponyme, une épique course contre le temps qui passe et contre l’oubli d’un genre souvent mal-aimé par tout ceux qui, comme nous, ont grandit avec les anti-hard rock par excellence, les smiths et les pixies. |
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Extrait de l'album |
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